L'équilibre entre le biathlon de haut niveau et les études à GEM : l’exemple Jacques Jefferies

Choisir GEM

Jacques, étudiant en dernière année de Bachelor Digital et Business Development a choisi GEM pour sa flexibilité et son accompagnement personnalisé, essentiels pour un sportif de haut niveau.  

Le statut de Sportif de Haut Niveau

Jacques bénéficie du statut de sportif de haut niveau (SHN), obtenu selon des critères précis définis par le ministère. À GEM, il est possible d’intégrer le cursus SHN même sans figurer sur la liste ministérielle, ce qui permet d’accompagner un plus large panel de profils.

Jacques Jefferies de la France, en Allemagne pour la IBU Cup Biathlon le 9 janvier 2025. Crédit photo : Niklas Härtig/VOIGT

Sport, études et vie : les défis du double projet

Jacques admet que sa vie étudiante est limitée en raison de ses engagements sportifs. "Je ne peux pas m’impliquer dans une association, par exemple. Cela dit, je garde une vie sociale grâce aux autres athlètes avec qui je m’entraîne. Et on essaie de se retrouver entre SHN de temps en temps," explique-t-il.

Le plus grand défi pour lui est la gestion de l'emploi du temps. "C’est un vrai défi, mais grâce à mes années en sport-études, j’ai appris à bien me connaître. Pour les étudiants post-bac, ça peut être plus dur au départ. Il faut apprendre à trouver son propre équilibre,". Malgré les défis, Jacques apprécie les avantages de son double projet.

L’adaptation de son emploi du temps 

Pendant l’automne et l’hiver, la charge sportive est maximale. "Je me lève tôt pour un premier entraînement avant les cours. Ensuite, j’ai des cours à la mi-journée, je fais une sieste pour récupérer. L’après-midi est dédié à un deuxième entraînement, suivi parfois de cours en soirée," explique-t-il.

GEM adapte l'emploi du temps de Jacques pour lui permettre de concilier sport et études. "J’ai intégré une classe dédiée aux sportifs de haut niveau. On est actuellement 11 en dernière année de Bachelor. Nous avons une coordinatrice qui est là uniquement pour nous : elle gère les emplois du temps, veille à la remise des devoirs, nous contacte si besoin… Elle joue un rôle clé dans notre suivi," ajoute-t-il.

La gestion des absences

Lors des compétitions, Jacques peut être absent jusqu’à trois semaines. "Pendant ces périodes, je continue de travailler un peu, ça m’aide à couper avec la pression sportive. On bénéficie d’un dispositif appelé « dispense pour contraintes sportives majeures » et, grâce à l’enregistrement des cours, je peux rattraper à mon retour," précise-t-il.

Gérer la pression et rester motivé

Jacques a appris à gérer la pression grâce au sport-études et à l'aide d'un préparateur mental. "Les études me permettent aussi de prendre du recul, de changer d’air mentalement. C’est un bon équilibre," dit-il. 

Les études supérieures l’aident à mieux gérer sa carrière sportive. "Elles me permettent de garder un rythme structuré et de préparer l’après-carrière. Avoir une formation en parallèle, c’est essentiel à mes yeux," souligne-t-il.

Pour rester concentré et motivé, il mise sur la régularité et les exercices de respiration. "Je travaille un peu chaque jour, comme à l’entraînement. Je fais aussi des exercices de respiration pour me recentrer".

Ses projets à court terme et après le biathlon

Jacques termine son stage dans une entreprise qui gère des équipes sportives, boucle son Bachelor et son mémoire. Il reprend aussi l’entraînement et va changer de nationalité sportive pour représenter la Grande-Bretagne. Son objectif ? Viser les Jeux olympiques d’hiver 2026 et 2030.

Jacques envisage de poursuivre avec le Programme Grande École de GEM pour obtenir un master.  
"Tout dépendra de ma carrière sportive. Le biathlon ne permet pas toujours de vivre confortablement. Tant que je peux en vivre, je continuerai. Mais je me prépare déjà à l’après," conclut-il. 
 

Conseils aux jeunes sportifs
 

Jacques Jefferies est un exemple inspirant de la possibilité de concilier sport de haut niveau et études supérieures. Son parcours à GEM montre que, avec une bonne organisation et un accompagnement adapté, il est possible de mener une double vie exigeante et épanouissante.

Retrouvez l’entretien original publié dans Aufutur.