La soutenance du DBA est bien plus qu’une simple étape académique : c’est l’aboutissement de plusieurs années de dévouement, de réflexion critique et de développement personnel. À Grenoble Ecole de Management, elle marque un moment charnière du parcours doctoral, à la fois introspectif et tourné vers l’avenir.
Nous avons demandé à quatre diplômés récents du DBA de partager leur expérience de la soutenance et de donner des conseils sur leur préparation. Leurs histoires révèlent des stratégies réfléchies, des émotions fortes et des conseils précieux pour ceux qui s’apprêtent à franchir cette étape importante.
Federico Perillo: «Savourez l’instant»
« Défendre ma thèse de doctorat et préparer la soutenance a été l’une des expériences les plus passionnantes et gratifiantes de ma vie. »
Federico a abordé sa soutenance avec calme et un esprit de célébration.
« La veille, je me sentais étonnamment détendu… Je savais qu’il y aurait des moments de nervosité — des questions inattendues et les délibérations ensuite — mais j’ai essayé de ne pas laisser la peur prendre le dessus. »
Sa préparation était à la fois pratique et personnelle.
« L’un des éléments les plus utiles durant ma défense a été de montrer les outils que j’ai utilisés — analyse de données, entretiens, codage — et d’expliquer comment ils ont mené à mes résultats et contributions. »
Il a aussi personnalisé sa présentation :
« J’ai adapté le modèle pour y apporter une touche personnelle… Je pense que cela m’a aidé à me sentir plus connecté à mon travail. »
Son conseil ?
« Profitez vraiment du moment… Ne vous stressez pas pour chaque petit détail… La soutenance n’était pas qu’une formalité ; c’était une célébration de tout ce que j’avais accompli. »
Nik Lewis : «Racontez l’histoire que vous voulez que le monde connaisse»
Nik s’est concentrée sur la création d’un récit accessible au plus grand nombre :
« J’ai étudié comment les compétences en intelligence émotionnelle pouvaient être utilisées pour motiver académiquement les étudiants salariés en Californie… Je me suis concentrée sur la partie de mes résultats qui n’avait pas encore été étudiée, comme le stress psychologique que vivent ces étudiants. »
Elle a préparé sa soutenance avec clarté :
« La partie la plus importante de ma préparation était de pouvoir partager quelque chose de nouveau qui soit accessible non seulement aux chercheurs et praticiens, mais compréhensible par tous. »
Pour la session de questions-réponses, Nik a allié préparation et confiance en elle :
« On m’a donné quelques questions potentielles et je me suis préparée à fond… Ce que je me suis dit pour les autres questions… c’est qu’il n’y avait pas de meilleure personne pour y répondre… que celle qui avait mené tout le projet — moi ! »
Son conseil ?
« Racontez l’histoire que vous voulez que le monde connaisse ! »
Jasmin Haas : «Considérez la soutenance comme une conversation»
La préparation de Jasmin a été détaillée et collaborative.
« J’ai relu attentivement ma thèse… J’ai anticipé les questions potentielles… et je me suis entraînée à résumer mes recherches de manière concise et confiante, seule et avec des pairs. »
Elle remercie ses pairs du DBA, sa famille et ses amis pour avoir affiné son message :
« La communauté DBA, ainsi que mes amis et ma famille, m’ont aidée à affiner mes présentations (j’ai eu comme 12 versions avant d’avoir la version vraiment finale). »
Jasmin a aussi réfléchi à la valeur pratique de son travail :
« Je me suis demandé quelles étaient les implications pratiques de mes recherches ?! »
Son conseil ?
« Considérez la soutenance comme une conversation, pas comme un interrogatoire. Préparez-vous à défendre votre travail, mais restez ouvert à la critique. Maîtrisez parfaitement votre thèse, surtout la logique derrière vos choix. Enfin, souvenez-vous que vous êtes l’expert de votre sujet — ayez confiance en vos connaissances et parlez avec assurance. »
Evelyn Shimmel: «Racontez l’histoire de votre recherche»
Evelyn a adopté une approche structurée et régulière :
« Il était important de relire ma thèse… en me concentrant sur les décisions que j’ai prises tout au long du parcours. »
Elle s’est beaucoup entraînée :
« Je me suis enregistrée et j’ai écouté les enregistrements… Je me suis aussi entraînée sur Teams, car ce n’est pas une application que je maîtrise bien. »
Elle a relu ses sources et soigné le ton de sa présentation :
« J’ai relu les auteurs les plus importants que j’ai cités. »
Son jury, dit-elle, a contribué à instaurer un climat positif :
« Mon jury s’est intéressé à la façon dont j’ai mené la recherche et aux raisons et à la signification de certains résultats. Ils m’ont mise très à l’aise et j’ai senti que mon travail était respecté. À un moment, j’ai même commencé à apprécier l’échange. »
Son conseil ?
« N’oubliez pas de remercier les évaluateurs… N’attendez pas à être examiné ; attendez-vous plutôt à discuter des concepts principaux de votre recherche avec des chercheurs qui ont lu votre travail. »
Conclusion
La soutenance du DBA est souvent décrite comme une ultime épreuve — mais pour nos alumni, c’était bien plus que cela. Ce fut une conversation, une célébration et un accomplissement personnel inoubliable.
Que vous soyez en train de préparer vos diapositives, de revoir votre méthodologie ou de vous préparer à des questions difficiles, souvenez-vous : vous êtes l’expert de votre recherche. Soyez fier, soyez prêt, et comme le rappelle Federico, « savourez l’instant. »
- DBA
