
L’événement se déroulera du 13 au 16 mars 2019 à Grenoble, principalement au sein de Grenoble Ecole de Management, autour de la question de la « (des)union européenne.
Après les Etats-Unis en 2018, le Festival de Géopolitique organisé par Grenoble Ecole de Management (GEM) se penchera sur l’Europe l’an prochain.
« Plusieurs événements survenus ces dernières années imposent d’interroger l’avenir de l’Union », commente Jean-Marc Huissoud, Directeur du Festival et professeur à GEM. « Le Brexit, la mutation de la PAC, la montée des populismes, la crise italienne ou catalane soulèvent des interrogations quant à la solidité de cette construction. L’ensemble de l’Union ne va-t-il pas se laisser entrainer dans une longue vague de désintégration ? Quelle Europe nous attend dans les années à venir : une Europe de l’Union ou une Europe des Unions ? ».
Plusieurs événements survenus ces dernières années imposent d’interroger l’avenir de l’Union
C’est donc autour de la question de la « (dés)union européenne ? » que les organisateurs du Festival lancent un appel à contribution pour proposer une conférence, un atelier-débat, une table-ronde… Evénement ouvert à un public averti mais non spécialiste, les candidatures sont ouvertes à tous ceux qui travaillent sur ce thème, quelle que soit leur discipline et leur approche : chercheurs, responsables d’institutions publiques et privées, acteurs associatifs et d’ONGs, reporteurs et journalistes, cadres du secteur privé, artistes, etc
Affluence record pour la 10ème édition
19 345 visites, dont 11 900 visiteurs sur place, soit une augmentation de 50% par rapport à l’édition précédente : la 10ème édition du Festival qui s’est déroulée du 14 au 17 mars derniers a connu la plus forte fréquentation depuis la création de l’événement.
Le thème « Un 21ème siècle américain ? » n’y est sans doute pas pour rien. Pour Jean-Marc Huissoud, « la réussite de cette édition repose dans le fait que, malgré de nombreuses critiques adressées à la politique américaine, le Festival n’a pas été particulièrement atteint par le syndrome anti-américain teinté de jalousie qui anime trop souvent les discours en Europe sur ce pays, ni excessivement focalisé sur Donald Trump. D’un point de vue de la réflexion géopolitique, le festival a amené une interrogation de fond. Le cas américain démontre que certains concepts sont à redéfinir et à repenser dans le champ géopolitique. Le Festival a par ailleurs permis de remettre en cause plusieurs idées préconçues. La grande leçon de ce thème, c’est que rien dans l’ordre des choses n’est assis sur une absolue nécessité historique, que ce que nous considérons comme acquis ne l’est pas. Nul doute que le sujet de la 11e édition renforcera ce sentiment, au sujet de l’Union Européenne cette fois. »