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Baromètre du climat des affaires : l’optimisme se stabilise

Publié le
07 Janvier 2016

Nous rapportons dans ce document la perception du climat des affaires par les responsables financiers français et la comparons aux résultats obtenus en Europe et dans le reste du monde. Nous évaluons également les sources de risque pour l'entreprise ainsi que les prévisions de croissance des ratios clés de gestion. En question d'actualité, nous avons choisi d'aborder la question de la crise des migrants en Europe.

L'enquête Duke University – Grenoble Ecole de Management – Tilburg University mesure depuis 20 ans le climat des affaires tel que perçu par les responsables financiers des entreprises à travers le monde. L'enquête recueille un peu plus de 1000 réponses d'entreprises de tous les secteurs et de toutes les tailles. Pour la France, l'enquête reçoit le soutien de la DFCG.

A retenir parmi les principaux enseignements

Après avoir atteint un plus haut en début d’année 2015, l’optimisme des responsables financiers se stabilise, désormais, à un niveau compatible avec une croissance économique faible mais positive.

Les niveaux de confiance en Europe (58) et aux Etats-Unis (60.3) sont quasiment inchangés par rapport au trimestre précédent. La France chute à nouveau en deçà de 50 à 48.1.

Les chiffres d'affaires sont naturellement attendus en hausse d'environ +5.0% dans le monde, la France semblant devoir faire mieux avec +7.0%.

En Europe, la productivité profite des nouvelles technologies mais elle est ralentie par le vieillissement de l'outil de production, notamment en France.

Pour 62% des responsables financiers européens, la crise des migrants est plus difficile à gérer que la crise de la dette.

La crise des réfugiés crée un débat important entre perception de coûts supplémentaires pour les Etats et chance démographique. Les responsables financiers sont aussi nombreux à estimer que leur gouvernement a bien réagi face à l'afflux de migrants.

Enfin, 38% des DAF européens qui ont répondu à l'enquête pensent que leur entreprise serait prête à embaucher des migrants si le cadre réglementaire le permettait.

 

Les résultats complets en PDF

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