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30 nationalités réunies aux 20 ans du GEM Altigliss Challenge

30 nationalités réunies aux 20 ans du GEM Altigliss Challenge
Publié le
28 Mars 2019

La Coupe du Monde étudiante de ski et de snowboard a fêté sa 20ème édition. A cette occasion, Marie-Léa Cazaux, étudiante à Grenoble Ecole de Management (GEM) et responsable de la zone internationale de l’événement, nous raconte comment ses équipes ont attiré plus de 30 nationalités de 45 établissements d’enseignement supérieur du monde entier à Val d’Isère du 16 au 23 mars dernier.

Rappelez-nous ce qu’est le GEM Altigliss Challenge

A l’origine, l’événement s’appelait les Jeux Olympub et s’est déroulé dans plusieurs stations de la région. La première édition en 1986 réunissait environ 350 participants, principalement des étudiants de « Sup de Co Grenoble ». Beaucoup de choses ont changé depuis : l’Ecole est devenue Grenoble Ecole de Management, les Jeux Olympub sont devenus le GEM Altigliss Challenge, nous avons noué un partenariat pérenne avec Val d’Isère. Nous accueillons désormais 1 000 participants mais nous avons conservé l’essence du challenge : de la compétition de ski dans un cadre exceptionnel et dans une ambiance festive !

Aujourd’hui, 60% des étudiants inscrits viennent d’autres établissements que GEM, de France et d’autres pays à travers le monde. Nous avons reçu 19 équipes étrangères pour cette édition : Angleterre, Australie, Canada, Chine, Espagne, Liban, Mexique, Norvège, Russie, Serbie, Suède, Suisse, Turquie, USA, etc. Comme chaque année, ils se sont affrontés autour de 3 challenges composées de 5 épreuves chacun. Le challenge ski est réservé aux fans de ski ou de snowboard avec slalom géant, slalom serré, boarder cross … Le challenge montagne permet de découvrir cet environnement autrement que par le ski. Au programme : biathlon, ski de randonnée, course de raquettes et même recherche DVA ! Pour finir, le challenge village quant à lui rythme la vie du village pendant toute la semaine à travers des épreuves toujours plus fin et décalées, telles que le bubble foot ou le curling humain par exemple.

Quel est votre point fort par rapport à d’autres rassemblements sportifs mondiaux dédiés aux étudiants ?

Nous limitons volontairement le nombre de participants aux environ de 1 000 inscrits pour garantir la qualité du service : nous assurons un nombre de couchages pour tous, les repas quotidiens, la sécurité… Nous misons énormément sur l’accompagnement et l’accueil quasiment personnalisé proposés à nos invités.

Les équipes sont prises en charge de A à Z dès leur arrivée à Grenoble. Nous les emmenons en bus jusqu’à Val d’Isère. Sur place, ils reçoivent les repas complets pour la semaine (petit déjeuner et dîner), ainsi que les clés de leur appartement et les forfaits de ski pour les domaines de Tignes et Val d’Isère.

Nous aidons aussi bien les équipes venues jusqu’à nous grâce au bouche-à-oreille que les équipes que nous sommes « allés chercher ».
Par exemple cette année, des étudiants de Universidad Politecnica de Madrid ont monté une équipe sur les conseils du frère d’un des membres qui avait participé à une édition précédente. Nous les avons aidés à trouver les meilleures solutions concernant le transport jusqu’à Grenoble entre autre. Ils ont rejoint le challenge avec des amis de Carlos III de Madrid.

Nous nous sommes aussi rendus dans plusieurs écoles et universités pour rencontrer les étudiants. Nous avons notamment été reçus par la Tekniktat Universitat Munchen, l’EPFL ou encore HEC Lausanne. L’enjeu est parfois pour nous de convaincre les administrations des établissements de l’intérêt de laisser partir leurs étudiants parfois pendant une semaine de cours pour eux.

Quel intérêt justement pour les étudiants et les établissements d’enseignement de faire participer une équipe ?

C’est un événement sérieux. Au-delà d’une vraie compétition, le challenge propose aux participants de découvrir le handisport, d’en apprendre plus sur le développement durable ou de participer à un concours de pitch en télécabine (l’Altistart’up)pour ceux qui veulent travailler leur fibre entrepreneuriale. La présence de nos partenaires sur le village, dont KPMG qui organise des sessions de recrutement durant la semaine, est également une opportunité pour les étudiants.

C’est également un moyen de se faire connaître pour les écoles, surtout si leur équipe se retrouve sur le podium. Les prouesses réalisées participent à la renommée des établissements. HEC Lausanne est en terrain conquis depuis plusieurs années sur le challenge village. Alors que Polytechnique se distingue régulièrement sur le challenge montagne et Saint Cyr sur le challenge ski.

Le GEM Altigliss Challenge peut aussi devenir un temps fort de la vie associative des autres établissements et même un axe de développement de leurs propres associations. Par exemple, l’association de montagne de l’EPFL va créer un pôle dédié à leur participation à Altigliss. Nous sommes en train de créer un réseau d’ambassadeur du GEM Altigliss Challenge dans les établissements d’enseignement supérieur.

Participer au GEM Altigliss Challenge permet d’échanger avec des étudiants de tous les horizons : écoles, universités, ingénieurs, managers, sportifs ou non, français ou étrangers. Il arrive même que nous mettions en relation des étudiants inscrits sans une équipe complète. En 2019, ce système a réuni au sein d’un groupe des étudiants de 5 établissements dans 4 pays différents : Tekniktat Universitat Munchen (Allemagne), EPFL (Suisse), HEC Lausanne (Suisse), Queen’s University (Canada) et University College Maastricht (Pays-Bas).

A propos de la vie associative dans la pédagogie

GEM compte 23 associations étudiantes (sportives, professionnelles, amatrices de la table, événementielles, culturelles ou engagées). Près de 700 événements sont organisés chaque année, pour des budgets pouvant avoisiner les 500 000 euros, avec des équipes pouvant impliquer jusqu'à 60 étudiants.

GEM a été l’une des premières écoles en France à créer le parcours associatif pour les étudiants de 2ème année du Programme Grande Ecole. Sur sélection, ce parcours permet de consacrer, pendant un semestre, tous ses après-midis à la réalisation d’un projet. Partie intégrante de la pédagogie différenciée, ce parcours est reconnu dans leur cursus et fait l’objet d’une évaluation

Pour en savoir plus

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